Les avantages du maillage interne automatique
La gestion manuelle du maillage interne est un défi à l’entendement étant donné l’ampleur de la tâche. En effet, même si vous écrivez vous-même tous les contenus disponibles sur votre site, il est très difficile d’avoir en tête toutes les opportunités de liens potentiels. Notre mémoire n’est hélas pas infaillible…
Lisez notre guide du maillage interne
Chaque mise en ligne de nouveaux contenus impose donc une relecture complète du site afin de créer les liens vers la ou les nouvelles pages, de manière à mettre en rapport les anciens et les nouveaux contenus connexes. Voilà un bien vaste programme qu’il est impossible à réaliser sur les sites volumineux. C’est là que l’automatisation du maillage interne prend tout son sens.
Comment fonctionne l’automatisation du maillage interne ?
Il y a encore quelques années, l’automatisation du maillage interne, via des plug-ins et des outils logiciels étaient uniquement basés sur les mots-clefs. Il suffisait de demander à l’outil de retrouver les mentions faites d’un mot-clef au sein d’un site et de les lier à une page cible. Il en résultait de nombreuses erreurs d’identification, notamment due à un contexte ambigu ou des textes d’ancrage imprécis, mais aussi à cause du problème de la non prise en compte des synonymes.
Désormais, le maillage interne moderne s’appuie sur des algorithmes de reconnaissance d’entités (named entity exraction) ou de traitement automatique du langage naturel (Natural Langage Processing ou NLP) qui visent à identifier les entités ou sujets sous-jacents dans un texte par l’analyse et la compréhension de celui-ci. Rien que ça !
Les risques liés à l’automatisation du maillage interne
Évidemment, dit comme ça, l’automatisation du maillage interne n’apparaît pas sans risques d’erreurs étant donné les subtilités de la langue. Avouons-le, si InLinks est un outil redoutable pour débusquer les sujets et les entités au sein de vos contenus et les relier automatiquement à d’autres pages, il peut parfois se montrer un peu trop enthousiaste. Il arrive donc qu’il crée, personne n’est parfait, des liens inopportuns ou erronés. Aussi est-il bon qu’un œil humain, secondé par un cerveau du même acabit, valide ou invalide ses propositions de liens.
Autre risque : obtenir des liens trop exacts. En effet, la plupart des outils d’automatisation de liens internes sont encore basés sur des mots-clés plutôt que sur des concepts ou des entités. Ils ont donc tendance à créer des modèles de liens caricaturaux qui tendent à embrouiller les SERPs. InLinks fonctionne différemment puisqu’il crée d’abord un graphe de connaissances à partir des idées et des concepts abordés sur le site. En reliant ensuite les sujets, plutôt que les mots-clés, les liens résultants sont affinés et gagnent en pertinence, bien loin de l’exactitude vide de sens des correspondances rigoureusement exactes.
Bien entendu, il est toujours possible de vérifier les liens créés par InLinks et de modifier manuellement le texte d’ancrage avant publication. On n’est pas des sauvages !
Comment automatiser correctement votre maillage interne ?
Voici notre méthodologie pour la création automatique de liens internes. Il s’agit d’un process performant au service de votre référencement, qu’il est possible d’adapter rapidement et de manière optimale à tout moment.
1. Identifier une page cible
Toute opération d’automatisation du maillage interne, petite exclusivité InLinks, commence par la création d’un « knowledge graph » ou graphe de connaissance. Il s’agit d’identifier et de classer toutes les entités et les sujets évoqués sur votre site, en analysant chacune des phrases qu’il contient.
À partir de là, il devient simple d’identifier les entités et les sujets les plus mentionnés. D’autant que les sujets sont classés par ordre de fréquence d’apparition, avec des suggestions d’association entre ces entités et les pages de référence de votre site.
2. Associer une page à une entité
Les sujets les plus importants doivent être associés à des pages cibles référentes. Vous pouvez établir ces connexions sur votre dashboard InLinks au niveau de chaque page, ou bien, et c’est sans doute plus efficace, en utilisant le « Topic view ».
Au niveau de la page, associez manuellement à une ou plusieurs entités identifiées sur le graph de connaissance :
Ou alors, à l’inverse, à partir du Topic view, sélectionnez la ou les pages proposées en dessous de chaque entité, afin de définir celles qui doivent lui être associées :
3. Créer du contexte et des silos
Ajouter du contexte :
Au moment d’associer une page à une entité, il est possible de spécifier un contexte. Ceci aura pour effet de restreindre la création de liens à des pages sources contenant une entité prédéfinie, et /ou une entité secondaire mais pertinente sur le plan contextuel.
Créer des silos :
InLinks propose deux types d’automatisation interne :
– Liens de type Wikipedia (architecture plate) : il s’agit du type le plus courant. À l’instar de Wikipédia, n’importe quelle page peut se connecter à une autre, pour autant que le sujet cible soit présent dans la page source.
– Silo (architecture hiérarchique) : Un silo représente un groupe de thématiques ou de sujets spécifiques présents sur votre site.
Dans un silo, l’architecture du réseau est hiérarchisée à travers trois types de pages. Les liens à l’intérieur de chaque silo sont limités, et une page appartenant à un silo ne peut pas se connecter à celle d’un autre silo.
Prenons l’exemple d’un site de voyage pour lequel nous voulons créer un silo correspondant au Japon.
Rien de ce qui est contenu sur la page Typhon appartenant au silo du Japon, ne peut
être associé à une page du silo Pékin (Beijing).
– La page (cible) principale d’atterrissage concernant le sujet « Japon » constitue le silo de tête (niveau 1). Elle doit être associée au sujet « Japon ».
– Le silo inclut plusieurs pages secondaires, (niveau 2) associées à des entités communes à tous les silos de destination (adresses utiles, législation douanière, météo…), mais dont le contenu est adapté en fonction de chacun d’eux (Japon, Chine, Corée…).
– Enfin le silo contient des pages de niveau 3, dont les sujets complémentaires lui sont spécifiques. Elles ne reçoivent aucun lien, mais sont liées en sortie vers des pages de niveau supérieur.
Exemple de silo généré par InLinks pour le topic « Voyage au Japon »
Le diamant central est niveau 1, les cercles titrés sont niveaux 2 le reste est niveau 3
Avec notre logiciel, la création du silo et la mise en place des connexions sont considérablement simplifiées. Tout se passe durant l’étape 2 :
1- associez la page principale à son ou ses entités, et choisissez « Silo » en tant que style de maillage.
2 – Associez chaque page intermédiaire aux entités qui lui correspondent.
InLinks prend alors les commandes pour générer automatiquement tout le réseau qui va relier les pages du silo entre elles.
4. Créer les liens
Au sein même de votre site, InLinks connecte les mentions faites des différentes entités ou sujets, avec les pages principales. Au passage, il analyse, repère et inclus les synonymes et les contextes connexes. Les liens apparaissent à l’intérieur des phrases, dans des paragraphes de texte, en dehors de toute zone navigationnelle du site (liens de navigations, menus…).
5. Vérification et pré-déploiement
La première fois où vous déployez notre système sur votre site web, les liens ne sont pas actifs tant que le Javascript n’a pas été ajouté. Il se peut également qu’un très (trop ?) grand nombre de liens soient recommandés, c’est donc l’occasion de les passer en revue afin de les vérifier. À ce stade, vous avez la possibilité de modifier ou de supprimer chacun d’entre eux. Veillez en particulier, à supprimer tous les liens qui ne sont pas pertinents. Ceux qui n’ont pas de sens pour l’utilisateur sont également susceptibles d’embrouiller les moteurs de recherche et auront l’effet pervers de diluer la pertinence contextuelle du contenu cible.
– Pour effacer les liens non désirés, cliquez simplement sur l’icône « break url »
Pour ajouter un lien supplémentaire, cliquez sur la page et sélectionnez la partie du texte qui vous intéresse pour implémenter un lien à cet endroit précis du paragraphe.
– Pour modifier un lien, commencez par le supprimer, puis ajoutez un lien tel qu’indiqué précédemment au même emplacement dans le texte.
– Pour vérifier les entités attribuées à un lien, rendez-vous dans la section topics du graph de connaissance.
6- Implémenter le javascript
Lorsque vous considérez que la configuration proposée (ou le graph) améliore votre site web tant pour les utilisateurs que pour les moteurs de recherche, ajoutez le code JavaScript dans la section du footer de votre site. Ainsi, toutes les pages continueront à être optimisées au fur et à mesure de la création de nouveaux contenus, sans qu’il soit nécessaire de modifier manuellement le site web. Magique !
Il faut noter que Google gère désormais beaucoup mieux le Javascript que par le passé. C’est là une grande opportunité pour les référenceurs.
Suggestion d’article : https://inlinks.com/help/how-google-handles-javascript/
7- Vérification post-déploiement
Une fois la première implémentation du javascript sur votre site, il est important de vérifier les pages à chaque fois qu’un nouveau contenu est associé à de nouveaux sujets. De nouveaux liens sont générés automatiquement dès lors qu’une page est associée à un nouveau sujet (ou inversement, lorsqu’un nouveau sujet est assigné à une page du site). Vous pouvez facilement les consulter quelques minutes après l’association, en cliquant sur les métriques dans le tableau de bord de la page.
8- Rapports internes
Les moteurs de recherche et vos éventuels collaborateurs peuvent plus facilement comprendre l’architecture de votre site une fois que le graphique est généré. Ils savent où trouver le contenu d’autorité pour chaque sujet de votre site. Le système InLinks comporte en outre un certain nombre d’outils qui vous permettent de mieux gérer vos liens internes.
– Les métriques
Le tableau de bord fournit des mesures instantanées concernant le nombre de liens entrants et sortants créés sur une page mais aussi sur l’ensemble du site. Ces mesures ne prennent en compte que les liens générés par le logiciel et n’incluent donc pas ceux que vous avez pu créer manuellement de votre côté. De même, les menus de navigation ne sont pas inclus. Enfin, une fonction de recherche permet de trouver facilement une URL ou un titre de page. Une option particulièrement appréciable sur les sites de grande taille.
– Ajouts manuels
Il peut arriver que vous souhaitiez relier un texte à une page de votre site qui n’aurait pas été prise en compte par le système automatisé. Pas de panique ! Vous pouvez ajouter manuellement des liens à partir du tableau de bord. Ceci est extrêmement utile car vous n’aurez pas besoin d’avoir un accès éditorial au contenu ni de webmasters pour modifier le HTML en votre nom.
– Mises à jour internes
Si vous êtes amené à modifier le contenu ou changer des associations de sujets sur une page, vous devrez relancer une analyse complète du maillage interne de la page afin de conserver l’optimisation.
Risques et mauvaises pratiques
L’optimisation des liens interne est beaucoup moins risquée pour le référencement que l’obtention de liens externes (link building). Rappelons que cette stratégie douteuse qui consiste à développer artificiellement des liens dans votre site à partir de sites tiers est totalement désapprouvée par Google et s’avère très risquée. La majorité des référenceurs estiment pourtant qu’il s’agit d’une tactique nécessaire pour le référencement. C’est à leurs risques et périls car Google est clair à ce sujet :
« Tout lien visant à manipuler le PageRank ou le classement d’un site dans les résultats de recherche Google peut être considéré comme faisant partie d’un système de liens et comme une violation des instructions de Google à l’intention des webmasters. Cela inclut tout comportement visant à manipuler les liens vers votre site ou les liens sortants de votre site. »
Extrait du Google’s link guidelines
Le déréférencement pur et simple est généralement la sentence appliquée par le moteur de recherche aux sites qui enfreignent les instructions.
Il en va différemment pour les liens internes, dont le but premier est d’offrir la meilleure expérience possible à vos visiteurs. Néanmoins, par le passé, des pénalités ont été signalées en raison d’un nombre excessif d’ancrages « Exact Match ». Il s’agissait généralement de modèles hors contexte ou incongrus. Il est clair qu’en utilisant l’approche basée sur les entités , ce risque est éliminé, à condition de faire preuve de bon sens.
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