Études de Cas : Atteindre le top 10 de Google grâce aux liens internes
Atteindre le top 10 de Google sans avoir à passer ses journées à obtenir d’hypothétiques backlinks est une perspective attrayante. Et réalisable. Voici deux expériences où la mise en place d’un réseau de liens internes a permis à d’obtenir un tel résultat.
La première est une expérience indépendante, initialement publiée en anglais, et réalisée en mode lent : les liens internes sont ajoutés manuellement, en les implémentant sur une période de 6 mois, et le top 10 est atteint en 169 jours.
La deuxième étude était en français et reposait sur l’automatisation du réseau de liens internes, réalisée avec InLinks, où le top 10 a été atteint en 1 mois (dans des conditions nécessairement différentes)
1. Atteindre le Top 10 de Google grâce à la création manuelle des liens, par Glenys Grob
Cette étude de cas a été produite et publiée par Glenys Grob sur le site webtips4u.com. Vous pouvez trouver l’étude complète sur son blog.
Basé sur le principe établi que les liens internes permettent :
- d’interconnecter des articles appartenant à une même thématique
- de permettre aux moteurs de recherche de mieux explorer le contenu d’un site
- de passer le jus SEO de page en page
- tout en étant plus simple à mettre en place que les liens externes 😉
Glenys Grob voulait mesurer la capacité des liens internes à classer une page jusqu’à ce que le contenu soit dans le top 10 de Google.
Objectif: Surclasser les pages ayant un haut pagerank (PR)
Le site sur lequel l’étude a été menée est de type informatif. Le mot clé est de type « Nom de Produit + Avis », et la page cible, celle qui sera la destinataire du réseau de liens internes, propose une évaluation du produit en question.
Au début de l’expérience, les 10 premiers résultats de Google étaient occupés par 7 sites avec un Page Rank égal à 7. La difficulté du mot-clé a été estimée à 29 sur 100.
Enfin, la page de l’étude datait d’un an et occupait la position 39 sur Google.
Résultats obtenus
Comme l’illustre le graphique ci-dessous (voir les données brutes disponibles sur le site original), 14 liens ont été mis en place en 127 jours, et la page est entrée dans le top 10 pour la première fois le 152e jour, 5 mois après le début de l’expérimentation.
A la fin de son article (voir commentaires), Glenys note l’augmentation du nombre total de mots-clés pour lesquels la page cible se positionne. L’expérience ne visait initialement qu’un seul mot-clé, mais il semble que l’établissement des liens ait permis à la page cible de se positionner sur de nombreux autres mots-clés, appelés mots-clés longue traîne.
Il est donc plus intéressant de travailler sur le classement de la page, que sur le mot-clé lui-même .
Hormis les liens internes, aucune autre action n’a été mise en œuvre, à l’exception de l’ajout d’un lien externe le 189e jour, lorsque la page cible avait déjà atteint le top 10.
2. Atteindre le Top 10 de Google avec des liens internes automatisés
Cette étude de cas a été réalisée sur l’ensemble du site d’un de nos clients. Nous avons extrait plusieurs exemples illustrant l’impact du réseautage interne sur le positionnement des articles.
Contrairement aux liens créés manuellement, les liens internes ont cette fois été créés et déployés à l’aide d’InLinks, avec les caractéristiques suivantes :
- Création de liens internes entièrement automatisée
- Génération de liens internes par Javascript (Google est maintenant capable de les explorer)
- Déploiement de 70% des liens le premier jour, puis les 30% restants au fur et à mesure
- Les liens internes sont répartis sur 1 500 articles, soit environ 640 000 mots au total
Il est possible d’utiliser JavaScript pour injecter des liens dans le DOM, à condition que ces liens suivent les directives relatives aux liens explorables.
Directives récemment mises à jour par Martin Splitz de Google ICI
Objectif: Un ROI Maximal
Le site sur lequel l’étude a été menée est un site d’information couvrant un nouveau secteur d’activité très prometteur aux États-Unis. Au moment du test, il compte un total de 4 500 articles (à comparer au nombre de liens créés dans les exemples ci-dessous).
Les mots-clés sélectionnés pour chaque page cible (destinataire du lien) sont des mots-clés hautement compétitifs (1 à 2 mots). L’ensemble des synonymes de chaque mot-clé a été généré par InLinks. Aucune intervention manuelle n’a été effectuée, hormis l’association mot-clé/page, définie au départ.
Résultat # 1 – de la 18ème à la 3ème place avec 8 liens – Difficulté : Très faible
Le premier article a bénéficié de 8 liens internes. Ces 8 liens étant chacun des fragments de phrase, chaque ancre de lien était composé en moyenne de 8 mots (ce qui est un nombre assez élevé pour les liens internes). Le choix des articles sur lesquels établir des liens a été fait de manière 100% algorithmique, en fonction du mot-clé et du contexte de chaque article.
L’article cible n’avait pas de liens de retour (backlinks). En revanche, sur les 8 articles à l’origine de liens internes, l’un d’entre eux avait un backlink (provenant d’un site de faible autorité).
La difficulté du mot-clé est estimée à 0 par Ahrefs.
Comme l’illustre le graphique ci-dessous, le top 10 de Google a été atteint 1 mois et demi après le déploiement des liens internes (les positions ont été vérifiées sur la search console de Google)
Résultat # 2 – de la 50ème à la 8ème place avec 48 liens – Difficulté : Moyenne
Le deuxième article cible a bénéficié de 48 liens internes. Cet article a environ 500 mots, il n’a pas de backlinks pointant vers lui.
D’autre part, 4 des 48 articles ayant des liens internes vers cet article ont un total de 26 backlinks.
La génération des 48 liens, entièrement automatisée, a été faite à partir de 4 synonymes. La longueur moyenne des ancres textuelles est de 2,5 mots par lien, allant de 1 (correspondance exacte) à 12 mots.
La difficulté du mot-clé est estimée à 25 par Ahrefs, qui considère qu’il est nécessaire d’obtenir des backlinks de 29 sites différents afin de classer cet article dans le top 10 de Google.
Comme l’illustre le graphique ci-dessous, le top 10 de Google a été atteint 2 mois et demi après le déploiement des liens internes (les positions ont été vérifiées sur la search console de Google).
Résultat # 3 – de la 18ème à la 8ème place avec 92 liens – Difficulté : Élevé
Le troisième article a bénéficié de 92 liens internes. Cet article compte moins de 400 mots et n’a pas de liens de retour (backlinks) pointant vers lui.
D’autre part, 15 des 92 articles ayant des liens internes vers cet article ont un total de 46 backlinks .
Les 92 liens ont été générés automatiquement à partir de 4 synonymes. La longueur moyenne des ancres textuelles est de 3,7 mots par lien, allant de 1 (correspondance exacte) à 15 mots.
Le mot-clé choisi correspond à un thème central du site. Sa difficulté est de 48 selon Ahrefs, qui estime nécessaire d’obtenir des backlinks de 77 sites différents afin de classer cet article dans le top 10 de Google.
Comme l’illustre le graphique ci-dessous, le top 10 de Google a été atteint 2 mois et demi après le déploiement des liens internes (les positions ont été vérifiées sur la search console de Google).
Conclusion
Ces différentes études de cas illustrent l’importance de la mise en place d’un réseau de liens internes pour améliorer le positionnement d’une page, quelle que soit la difficulté du mot-clé choisi. S’en priver, ce serait manquer une opportunité à votre portée, d’autant plus qu’il s’agit d’un facteur de référencement sur lequel on a contrôle total.
Les études de cas des liens internes doivent évidemment être suivies dans le temps, mais montrent un ROI particulièrement intéressant, compte tenu de la facilité et de la rapidité de mise en œuvre des liens ; (environ 5 minutes par page), à comparer avec le temps nécessaire pour réaliser un réseau de liens internes similaire manuellement (combien de temps vous faudrait-il pour choisir et modifier les liens en 92 pages manuellement… ?
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