Qu’est une entité (et ce qui ne l’est pas)
En tapant site:exemple.com dans la recherche Google, vous pouvez voir toutes (ou du moins la plupart) des pages web que Google a répertorié pour un site donné dans son index web.
Google fournit également un autre outil très utile, qui vous permet d’interroger sa base de connaissances :
https://developers.google.com/apis-explorer/#p/kgsearch/v1/kgsearch.entities.search
C’est un point de départ intéressant. Car après tout, si votre marque, votre produit, votre organisation ou votre personne est déjà définie dans le Knowledge Graph de Google, vous êtes en bien meilleure position que si elle ne l’est pas.
Voici les étapes de base. Nous irons plus loin dans la section suivante :
1 : Accédez à l’explorateur d’API Web de Google.
A priori, la page devrait ressembler à l’image ci-dessus. Dans le champ « Requête », ajoutez votre terme de recherche. Cliquez ensuite sur « Exécuter ».
2 : Tout le monde descend !
Le plus ennuyeux avec ces outils c’est qu’ils sont conçus comme des démonstrations pour les programmeurs, et non pour les référenceurs qui eux, ne sont pas toujours très à l’aise avec le code. Cela signifie que l’interface utilisateur est un peu brute de décoffrage. Si vous ne voyez rien se produire lorsque vous appuyez sur « exécuter », c’est probablement que l’outil a fonctionné mais que les résultats ont été affichés en dessous du dossier. Faites défiler la page vers le bas pour voir quelque chose comme ceci…
Ce document aride vous paraît illisible ? Pas de panique ! Il peut être court ou long, abscons pour le novice, mais au moins il est structuré et assez facile à lire en réalité dès lors que l’on apprend à le déchiffrer.
3 : Recherchez votre domaine
Si le résultat est long, tapez simplement CTRL-F pour ouvrir une boîte de recherche dans votre navigateur et voir si votre domaine figure sur la page.
Comprendre les résultats de l’outil de recherche d’entités de Google
L’outil décrit ci-dessus permet de savoir si une entité est « reconnue » par Google. En d’autres termes, si l’entité figure dans cette liste, votre stratégie doit consister à aider Google à ajouter des informations vérifiables la concernant. Il pourra l’enrichir d’informations supplémentaires au fur et à mesure qu’il parcourt le web (y compris votre site web) et, en particulier, lorsqu’il déchiffre les balises structurées. Toutefois, il n’est jamais certain que toutes les données structurées soient prises en compte par Google. Barbara Starr parle de la « confiance » et de la « preuve » comme étant au sommet de la pyramide du web sémantique. L’article vaut la peine d’être lu pour comprendre pourquoi on ne peut pas se contenter d’ajouter manuellement des données à l’enregistrement. Malgré tout, l’analyse des résultats de cet outil recèle de nombreuses pépites pour les chercheurs d’or du référencement. Nous allons en discuter maintenant…
Lorsqu’il n’y a pas d’entité pour une requête donnée
Indépendamment de la question de savoir si des données sont renvoyées, l’analyse fournit quelques lignes de texte. Celles-ci peuvent être ignorées, mais elles signifient simplement que Google considère que la requête n’est pas associée à une entité.
Lorsqu’il n’existe qu’un seul résultat pour une requête donnée
Si vous avez la chance d’être célèbre et d’avoir un nom peu commun, vous avez peut-être trouvé l’équivalent SEO de votre entité. C’est ce que Gary Stock et plus tard Dave Gorman ont appelé un « GoogleWhack ». Le texte de résultat qui apparaît lorsqu’aucune entité n’a pas été trouvée est toujours affiché, mais on trouve en même temps le résultat pour une autre entité. Pour mieux comprendre tout ça, voici deux variantes des requêtes : « Bill Hartzer » (un des grands web marketeur ) et « Ramsey Saint Mary’s » (un petit village dans la paisible campagne anglaise).
Ces deux requêtes renvoient un seul élément. Une analyse ligne par ligne, nous aide à mieux comprendre ce qui s’affiche. Petit décodage en règle :
@Type : EntitySearchResult : Les deux requêtes affichent @EntitySearchResults car nous avons utilisé l’API Entity Search. Chaque enregistrement vu à l’aide de cet outil commencera par cette description pour le @type.
@id » : « kg:/m/… » : C’est le localisateur d’enregistrement d’entité le plus important. S’il s’agit de l’enregistrement correspondant à l’entité que vous souhaitez optimiser, notez-le. Vous pouvez essayer de l’utiliser dans votre balisage structuré sur vos pages web.
Le « kg » signifie que les données proviennent du « Knowledge Graph » de Google. Cela pourrait nous indiquer qu’il existe d’autres « entrepôts » de données structurées chez Google. On trouve également une autre pépite pour les référenceurs : Le terme « m » pourrait signifier que les données proviennent de l’achat de Freebase par Google il y a quelques années. Ces données devaient être transférées vers WikiData (qui fait partie des données libres de Wikimedia), mais il n’est pas certain que cette migration ait été menée à bien. S’il s’agit plutôt d’un « g », les données proviennent du jeu de données propriétaire de Google.
« nom » : « Bill Hartzer » ou « 2007-08 Isle of Man League » :
Nous obtenons ici le nom de la chose ou de l’entité en question. Il s’agit de l’entité que Google a renvoyée pour la recherche que nous avons saisie. Je trouve cela intéressant, car si « Bill Hartzer » correspond exactement à la requête, « 2007-08 Isle of Man League » n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais ! Je connais « Ramsey Saint Marys » comme étant un minuscule village du Huntingdonshire, dans la campagne britannique. Je n’ai aucune idée de la manière dont Google a associé cette requête à ce qui semble être une ligue sportive de l’île de Man !
@type : apparaît à nouveau dans les deux entrées. Nous avons déjà vu @type plus haut dans la sortie, alors pourquoi le voir à nouveau ? Vous avez remarqué le léger retrait au fur et à mesure que nous avançons dans le texte ?
Qu’est-ce que tout cela nous apprend ?
- Il n’est pas nécessaire qu’une requête de recherche corresponde mot pour mot à une entité pour que Google puisse la détecter.
- Cette ambiguïté pourrait permettre à des spécialistes de l’optimisation « Black Hat » d’essayer d’exploiter la recherche par entité en jouant avec les interdictions gravées dans le marbre par les directives Google.
- Parfois, Google se trompe, tout simplement.
InLinks est capable de construire en interne le graphique de connaissances complet spécifique à votre site web. Pour cela il détecte les entités et les relations qui les relient entre elles, de manière beaucoup plus efficace que Google. Cet étonnant delta (l’écart entre les entités présentes sur votre site et les entités détectées par Google) représente une précieuse opportunité de référencement.
L’outil est gratuit pour les 20 premières pages d’un site.